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  • Communication SDIS57

Centre d’Intervention de Kédange-sur-Canner




En moyenne en Moselle, l’effectif de femmes sapeurs-pompiers est encore loin d’atteindre celui des hommes, mais ce n’est pas le cas dans toutes les casernes, notamment à Kédange-sur-Canner où l’effectif est composé à 50% de femmes et à 50% d’hommes.


Ces femmes et ces hommes ont accepté de répondre à quelques questions et ont donné leurs avis sur la question de la place des femmes dans le corps départemental des sapeurs-pompiers.

Les premières femmes à avoir intégré le centre de Kédange-sur-Canner il y a une vingtaine d’années, affirment que les débuts ont souvent été dur. Elles devaient davantage montrer leurs capacités et connaissances mais une fois cela fait tout se passait pour le mieux. Bien qu’elles ont encore cette impression qu’en intervention, une erreur commise par un homme est plus facilement minimisée que si une femme en est à l’origine. Aujourd’hui, elles pensent encore être observées et analysées mais elles ont trouvé leur place dans leur caserne, et bien qu’elles soient encore souvent la cible de remarques sur leurs capacités en tant que femme pompier, pour elles, cela reste bon-enfant et elles n’y prêtent pas réellement attention. Elles sont avant tout là pour porter secours et aider la population, et ce, même si une minorité d’hommes sont encore réticents à l’idée de les accueillir dans une caserne.


En réalité, les femmes ne se posent plus réellement de questions quant à leur place chez les sapeurs-pompiers, mais ce sont plutôt les hommes qui se questionnent ! D’ailleurs, contrairement aux femmes ils ne partagent pas tous le même avis. Par exemple, certains ne se sentent pas rassurés à l’idée de se retrouver avec deux femmes dans un VSAV. Ils auront tendance à vouloir vérifier les connaissances et les capacités de leurs homologues féminines, alors qu’ils reconnaissent qu’ils ne le feraient pas avec deux jeunes hommes, mêmes débutants. Ils avouent également leur tendance à vouloir s’occuper des choses physiques et à attribuer une tâche plus simple à leurs collègues du genre féminin.

Malgré ces quelques tendances à faire évoluer, ils pensent ne pas avoir de réticences vis-à-vis des femmes chez les sapeurs-pompiers. Elles se sont intégrées de façon naturelle au sein de leur caserne. Les hommes de ce centre de Kédange-sur-Canner affirment même que les femmes représentent un véritable atout lors de certaines interventions. Elles comprendraient plus vite les problèmes et auraient davantage d’aisance dans certaines situations, comme par exemple avec les enfants.


Finalement, malgré quelques désaccords entre les hommes et les femmes, ils et elles partagent l’avis qu’il n’y a pas d’hommes ni de femmes au sein d’une caserne, mais uniquement des sapeurs-pompiers.

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