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  • Communication SDIS57

Pompier, carrossier, technicien… des métiers qui s’ouvrent aux femmes

Dernière mise à jour : 22 mars 2019


Eleveuse, pompier, carrossière… Des femmes exercent ces métiers longtemps considérés comme réservés aux hommes. Quelles sont leurs difficultés ? Est-il plus compliqué de se faire une place ? Quels avantages ? france3-regions.francetvinfo.fr ont suivi le quotidien de quatre femmes




Episode 1 : Séverine, éleveuse laitière





Séverine Carron-Fermier est éleveuse laitière dans l’Yonne. Elle est à la tête de sa propre exploitation. Une situation pas banale : en 2019, un quart des exploitations agricoles sont dirigées par des femmes.

L’éleveuse a grandi dans ce milieu : elle a pris la suite de son père et de ses oncles. "Ce qui me plait, c’est de travailler avec des animaux vivants. Et en l’occurrence, des vaches laitières. Ça a toujours été ça chez mes parents. Dès l’instant où j’ai su marcher, j’étais au milieu des vaches avec mon père, je n’ai plus quitté l’exploitation", explique-t-elle.

Travailler en famille, c’est pour elle une habitude. Son père, maintenant à la retraite, l’aide. Tout comme son mari. Car en plus de ce métier à plein temps, l’éleveuse doit assumer son rôle de maman. "Pour les devoirs, je regarde vite fait ce qu’il y a à faire. Je donne les directives. Après elles sont lancées. S’il y a un petit souci, elles viennent me toquer à la traite", s’amuse-t-elle.








Episode 2 : Amélie, sapeur-pompier





Amélie Veytmann est l’une des rares femmes de sa caserne à se rendre sur le terrain. A 33 ans, elle est sapeur-pompier professionnelle depuis maintenant 11 ans. "J’ai découvert l’activité de sapeur-pompier quand j’avais 19 ans, par le biais d’amis. J’ai voulu essayer. Je suis rentrée volontaire au centre de secours de Tonnerre. Deux ans après, j’ai passé le concours pour être professionnelle, ça me plaisait vraiment", raconte l’ancienne employée de supermarché.

Aujourd’hui sergente à Auxerre, dans l’Yonne, elle se dit tout aussi respectée que ses homologues masculins. "Je n’ai jamais rencontré de difficultés dans l’intégration avec des collègues hommes. On a des qualités différentes. Les femmes vont pouvoir apporter un peu plus d’écoute, de patience, par exemple envers  les victimes. Et quand on intervient avec des femmes, c’est plus facile de se confier à une femme qu’à un homme", ajoute-t-elle.

Les casernes ont pourtant du mal à se féminiser. Le centre de secours d’Auxerre compte 5 femmes pour une cinquantaine d’hommes.





Episode 3 : Sandrine, technicienne d’intervention en réseaux électriques



Depuis 2 ans, Sandrine Bresson est technicienne d’intervention en réseaux électriques à Enedis, à Beaune. Une profession encore très masculine : sur les 240 techniciens de l’entreprise dans la région, il n’y a que quatre femmes. Sur le terrain, la présence d’une femme à ce poste peut parfois étonner certaines personnes. Notamment les clients.

"La première chose à faire, c’est de faire ses preuves. Il faut montrer ce qu’on est capable de faire. Peut-être davantage qu’un homme qui arrive et qui va faire son travail", note cette ancienne professeur en CFA et réparatrice en électroménager.






Episode 4 : Aurore, carrossière





Aurore Vieillard a ouvert son garage il y a 5 ans. Il est situé à Couches, en Saône-et-Loire. Elle est à son compte, notamment car c’est difficile pour une femme de trouver un employeur dans ce métier. "Ce n’est malheureusement pas encore un milieu qui attire beaucoup les femmes. C’est surtout que c’est compliqué de trouver un travail derrière. Souvent, il n’y a pas les structures pour dans les garages, il faut par exemple un vestiaire séparé. Il faut prouver quinze fois plus qu’un homme qu’on a le droit d’être là et qu’on a notre place dans ce métier", témoigne Aurore Vieillard.

Carrossière, mais aussi mordue de voitures de course. Aurore Vieillard est également co-pilote dans des rallyes. Pour elle, c’est une véritable histoire de famille.




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